Etre autiste ce n'est pas ce que les autres croient.
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Madame,
Monsieur,
L'une des différences entre l'homme et l'animal réside en la faculté de se créer des objectifs;
Ainsi que la conceptualisation des étapes à franchir pour arriver à leurs concrétisations.
En cette belle journée;
J'ai pris l'initiative de vous soumettre, cher lecteur;
Une opinion au sujet de ce qui pourrait représenter un objectif intellectuellement agréable.
L'objectif en question, est de susciter une prise de conscience chez les personnes dites différentes.
Elles ne sont pas aussi différentes qu'elles le croient.
Se sentir en décalage, ne signifie pas être perçu comme en décalage.
Cela peut, selon les situations être une perception nullement partagée.
Dans certains contextes, seule la personne dite différente perçoit cette sensation bien réelle au demeurant.
Lorsque l'on présente une différence, on se retrouve ipso facto sur la sellette.
Ce postulat peut interpeller les personnes non averties, cela n'en est pas moins une réalité aisément perceptible dès lors que l'on ne partage pas de mode de fonctionnements commun.
Finalement, la différence avec autrui, tien à la fois d'éléments factuels que de la perception de celle-ci.
Prenant ce postula (soyons honnête : c'est un mode de raisonnement globalement partagé (pour le coup)) il est impératif d'en définir les contours.
Le raisonnement consistant à aborder la question sous un angle hyperréaliste peut nous amener à omettre la résultante de sa propre perception.
Cela revient à opposer une forme de déni par rapport à son ressenti.
À l'autre extrême, affirmer que cela ne serrait qu'un ressenti est tout simplement faux.
Cela revient à opposer une forme de déni par rapport à son être (quand on est différent, on est différent; Ce n'est pas une construction, c'est une réalité).
Il est à déplorer qu'en la matière, il n'existe pas de vérité, il y a seulement des extrêmes entre lesquels la notion de juste milieu n'a su se trouver une place.
Dans ce type de contexte, il est aisé (et dangereux) de se réclamer du juste milieu alors que l'on chemine sans cesse d'un extrême à l'autre.
Les évènements concrets (récurrents ou ponctuels) nous amènent à opter pour la mise en œuvre de solutions qui rétrospectivement ne seront nullement inscriptibles dans la notion du juste milieu.
La problématique est finalement la suivante : le raisonnement global est empreint de remise en cause alors que les choix et décisions du quotidien peuvent aisément relever de l'ordre du contre productif.
Nous nous trouvons finalement, face à une dichotomie :
=> Faire le contraire de ce que l'on désirerait faire afin de débloquer rapidement une situation en mettant en œuvre une stratégie qui entravera l'évolution globale.
=> Ne pas brusquer quitte à percevoir une sensation d'immobilisme.
Un point de rupture pourrait surgir alors que l'on essaie de s'imposer (ou d'imposer) le franchissement d'une étape qui pourrait paraître faussement aisée.
Ou, quand la vie de tous les jours nous pousse en direction de l'erreur pour une question temporelle.
Or, on ne peut se construire en changeant régulièrement de paradigmes : court terme, long terme.
Ce sont des antagonismes sidérants quant à la structuration d'une personnalité.
C'était une petite lettre en guise d'espoir.
Bien cordialement,
EQDD
Autisme : Une part de la Neurodiversité
L'Autisme, ce n'est pas ce que les autres croient.
C'est un état neurologique différent faisant pleinement partie de la Neurodiversité.
À titre personnel, je suis Autiste et fier de l'être.
L'auteur du blog Autisme et Neurodiversité
Marian Giacomoni - Autiste de haut niveau - Analyste programmeur
En quête de déclics fait écho à ma quête de déclics. Cela signifie que je cherche
(c'est une Quête pour être exact) des Déclics pour avancer dans la vie.
L'Autisme, ce n'est pas ce que les autres croient.
Lien permanent : L'une des differences entre l'homme et l'annimal.
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