Marian Autisme
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Dieudonné et les caricatures : Les points sur les i
Les idées de Dieudonné sont abjectes et peu de personnes y adhèrent.
Les caricatures de Dieudonné ne convainquent personne hormis des personnes déjà ralliées à sa cause.
L'utilisation de la caricature par les personnes extrémistes met en lumière leurs vrais visages.
Le drame de notre société est le suivant : Personne ne cherche à démontrer que le "modèle de société" qui est le sien est dangereux.
Le drame (bis) est que nous avons fixé un interdit : Dieudonné est méchant et il ne faut surtout pas entrer dans un débat d'idées avec lui.
Vous comprenez, ce serait être comme lui !
Bha non, exposer publiquement les raisons pour lesquelles nous ne somme pas de son avis est la seule et unique façon de prémunir notre société contre l’obscurantisme.
Ce n'est pas le droit à caricaturer que nous devons remettre en cause.
C'est le rejet de la différence de l'autre que nous devons condamner.
Avant l'affaire Charlie, les caricatures ne "passaient" pas.
J'en ai fait (à ma mesure) l'amère expérience avec mes vidéos.
=> On ne devrait pas rire de certaines choses...
En l’occurrence, l’Autisme.
Je n'ai pas ri de l'Autisme ni caricaturé l'Autisme.
J'ai "croqué" le corps médical (ou plutôt, une certaine vision du corps médical).
Parmi mes détracteurs, aucun médecin, par contre, des personnes victimes d'erreurs médicales.
Allez comprendre !
En fait, c'est simple...
On ne devrait pas caricaturer ce qui est à l'origine de souffrances.
Or, la caricature est l'un des moyens pour lutter contre ce qui génère des souffrances.
Mais voilà...
Notre société (civilisée) n'accepte plus ce qui est vu comme dérangeant.
=> C'est fait pour provoquer !
Mes vidéos (aussi gênantes qu’elles soient) ont une ambition : Faire prendre conscience à la société que le corps médical Français n'est pas forcément très compétant en matière d'Autisme (la France a 40 ans de retards).
Si mes vidéos permettent (ne serait-ce qu'à une Maman) de remettre en cause le diagnostic de psychose infantile de son enfant, alors le "pari" sera gagné.
Note : La psychose infantile n'existe qu'en France.
C'est l'une des causes de nos 40 ans de retards.
Prendre en charge un être humain pour quelque chose qui n'existe pas (la psychose infantile) revient à "mal le traiter".
L'Autisme n'est pas une maladie (il n'y a qu'en France que l'Autisme est vu comme une maladie), c'est un état neurologique différent.
Bon OK, je parle de mes vidéos dans un article sur Dieudonné, le tout suite aux attentats.
Je suis sûre que cela va déplaire et pourtant je poste quand même mon article.
S'exprimer librement (sans auto-censure politiquement correcte) expose ipso facto à des "remontrances" et critiques sur ce que l'on est.
La liberté d'expression a un prix.
Ce prix, c'est nous (le peuple) qui le faisons payer.
Les terroristes se sont engouffrés dans une brèche dont nous (le peuple) sommes à l'origine.
Alors on va faire simple : Je N'apprécie PAS Dieudonné, car à mes yeux les propos qui sont les siens comportent des accusations injustes.
Par contre, prendre les propos de Dieudonné comme prétexte pour condamner (même à demi mots) le principe de la caricature revient à donner raison aux obscurantistes.
C'est à nous (le peuple) de redécouvrir l'importance des débats d'opinions et de sociétés.
La lutte contre l'extrême droite passe impérativement par le retour du pluralisme intellectuel.
Il va enfin falloir reconnaître que personne n'a le monopole du coeur.
Marian Giacomoni
Autiste de haut niveau
Secrétaire de SATEDI
Membre d'Aut'Créatif
Webmaster du site En quête de déclics
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Les idées de Dieudonné sont abjectes et peu de personnes y adhèrent.
Les caricatures de Dieudonné ne convainquent personne hormis des personnes déjà ralliées à sa cause.
L'utilisation de la caricature par les personnes extrémistes met en lumière leurs vrais visages.
Le drame de notre société est le suivant : Personne ne cherche à démontrer que le "modèle de société" qui est le sien est dangereux.
Le drame (bis) est que nous avons fixé un interdit : Dieudonné est méchant et il ne faut surtout pas entrer dans un débat d'idées avec lui.
Vous comprenez, ce serait être comme lui !
Bha non, exposer publiquement les raisons pour lesquelles nous ne somme pas de son avis est la seule et unique façon de prémunir notre société contre l’obscurantisme.
Ce n'est pas le droit à caricaturer que nous devons remettre en cause.
C'est le rejet de la différence de l'autre que nous devons condamner.
Avant l'affaire Charlie, les caricatures ne "passaient" pas.
J'en ai fait (à ma mesure) l'amère expérience avec mes vidéos.
=> On ne devrait pas rire de certaines choses...
En l’occurrence, l’Autisme.
Je n'ai pas ri de l'Autisme ni caricaturé l'Autisme.
J'ai "croqué" le corps médical (ou plutôt, une certaine vision du corps médical).
Parmi mes détracteurs, aucun médecin, par contre, des personnes victimes d'erreurs médicales.
Allez comprendre !
En fait, c'est simple...
On ne devrait pas caricaturer ce qui est à l'origine de souffrances.
Or, la caricature est l'un des moyens pour lutter contre ce qui génère des souffrances.
Mais voilà...
Notre société (civilisée) n'accepte plus ce qui est vu comme dérangeant.
=> C'est fait pour provoquer !
Mes vidéos (aussi gênantes qu’elles soient) ont une ambition : Faire prendre conscience à la société que le corps médical Français n'est pas forcément très compétant en matière d'Autisme (la France a 40 ans de retards).
Si mes vidéos permettent (ne serait-ce qu'à une Maman) de remettre en cause le diagnostic de psychose infantile de son enfant, alors le "pari" sera gagné.
Note : La psychose infantile n'existe qu'en France.
C'est l'une des causes de nos 40 ans de retards.
Prendre en charge un être humain pour quelque chose qui n'existe pas (la psychose infantile) revient à "mal le traiter".
L'Autisme n'est pas une maladie (il n'y a qu'en France que l'Autisme est vu comme une maladie), c'est un état neurologique différent.
Bon OK, je parle de mes vidéos dans un article sur Dieudonné, le tout suite aux attentats.
Je suis sûre que cela va déplaire et pourtant je poste quand même mon article.
S'exprimer librement (sans auto-censure politiquement correcte) expose ipso facto à des "remontrances" et critiques sur ce que l'on est.
La liberté d'expression a un prix.
Ce prix, c'est nous (le peuple) qui le faisons payer.
Les terroristes se sont engouffrés dans une brèche dont nous (le peuple) sommes à l'origine.
Alors on va faire simple : Je N'apprécie PAS Dieudonné, car à mes yeux les propos qui sont les siens comportent des accusations injustes.
Par contre, prendre les propos de Dieudonné comme prétexte pour condamner (même à demi mots) le principe de la caricature revient à donner raison aux obscurantistes.
C'est à nous (le peuple) de redécouvrir l'importance des débats d'opinions et de sociétés.
La lutte contre l'extrême droite passe impérativement par le retour du pluralisme intellectuel.
Il va enfin falloir reconnaître que personne n'a le monopole du coeur.
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Article <= Autisme, Appli, Rencontre à Lyon
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